illes Vialatte est né en 1964 à Besançon. Dès son plus jeune âge, il se révèle d’un tempérament calme et solitaire et manifeste de son talent à venir, n’ayant de cesse d’obtenir des « keyons » pour dessiner.

A l’école primaire, il réalise ses premières œuvres, en coloriant avec application les cartes de géographie de sa sœur, aînée de 5 ans mais déjà plus intellectuelle ! Il y connaîtra aussi ses premières désillusions car son instituteur ne croira jamais que les illustrations de son cahier de poésie sont faites par lui.

Très inspiré par les dessins à la mine de plomb de Gaston Coindre dans l’ouvrage « Mon vieux Besançon », il s’amuse à les reproduire à l’encre de chine, puis prendra pour modèle les monuments architecturaux de Besançon et de Beaune, patrie de son père, où il passe ses vacances.

Lorsque se pose la question de ses études, il choisit les Beaux Arts mais s’oppose à un refus familial. Il ne pourra pas non plus entrer dans la section dessin industriel, alors élitiste et où les places sont chères et peu nombreuses.
Il se tourne donc vers l’horlogerie, et son cahier d’alors rempli de dessins prouve encore son talent. Il exerce encore aujourd’hui ce métier avec passion, tout en minutie et en finesse.

Après l’encre de chine, il s’essaye à la sanguine, qui se prête si bien à la mise en valeur des marines et des paysages vénitiens, puis à l’aquarelle qu’il intègre dans ses dessins à la plume.  Le mélange encre de chine, aquarelle terre de sienne, qu’il travaille en dégradé, deviendra sa marque de fabrique, reconnaissable entre toutes : en témoignent ses magnifiques tableaux de l’Hôtel-Dieu de Beaune aux toits en tuiles vernissées.

En 1985, il s‘inscrit aux Beaux Arts en cours du soir pour se perfectionner dans l’art du portrait et des natures mortes mais préfère de loin peindre les monuments ou les villages.

Il expose pour la première fois en  1999, à la suite d’un pari entre amis et y prend goût. Ses talents jusqu’alors bien cachés deviendront visibles pour le plaisir de tous et il participe à de nombreuses expositions, dans la limite des possibilités de son temps libre.

En 2001, il se décide à ajouter un peu de couleurs à ses œuvres mais avec parcimonie, géranium aux fenêtres, puis coin de ciel bleu. Il réalise aussi ses premiers paysages de neige en ajoutant de l’acrylique blanche dans son aquarelle.

En 2004, il évolue encore et apprécie la variété des possibles qui s’offre à lui avec le travail de l’huile, qu’il utilise à merveille pour réaliser des paysages aux teintes subtiles et aux détails si frappants.

Son plus beau rêve serait d’allier son métier et sa passion au quotidien. Il l’a déjà presque réussi en intégrant un mécanisme à un tableau représentant un clocher et son horloge, véritable œuvre d’art en mouvement.